Filière équitable du Cameroun
Plus qu'un partenariat
Depuis 1989, main dans la main avec nos partenaires locaux, nous œuvrons pour le développement et la promotion de l’agriculture biologique et équitable au Cameroun, et pour sa diffusion en France et en Europe.
Cet engagement s'est toujours traduit par des phases de réflexion commune et un accompagnement constant, que ce soit du point de vue financier ou de l’expertise technique.
Découvrez les savoureux fruits du Cameroun
Les engagements de notre filière équitable Nord/Sud
Travailler avec les petits producteurs isolés et les petites parcelles familiales, les soutenir, renforcer leur organisation en groupements coopératifs, et entretenir avec eux des relations étroites et durables.
Apporter un soutien financier par l’achat à prix juste et le préfinancement des productions, et contractualiser des relations commerciales transparentes, justes et durables, tout en garantissant l'autonomie et l'indépendance de chacun.
Investir de façon importante pour la création et la pérennisation de l'activité de toute la chaîne de valeur, offrir des aides financières à taux zéro et à échéances différées, et mettre à disposition des bénéficiaires un Fonds de Développement basé sur les ventes, géré par et pour eux-même et de manière transparente.
Promouvoir et soutenir la préservation et la valorisation des cultures, savoir-faire, et de la biodiversité locale à l’international.
Veiller et contrôler le respect des exigences du commerce international et de l'agriculture bio, des droits de l’Homme, des droits du travail, de l'égalité homme/femme, et du fonctionnement démocratique des organisations.
Assurer une production homogène, un packaging de qualité, et une logistique fiable et sans faille, en intégrant comme une priorité les préoccupations environnementales.
Des petits producteurs impliqués
En 2020 au Cameroun, ils sont 72 familles de petits producteurs, pour une superficie plantée de 132 hectares, répartie dans 8 régions du Cameroun, et de nombreux villages.
Ces producteurs ont été choisis sur les critères suivants, d’apparence simples mais en réalité difficiles à réunir :
- Bassin de production du fruit recherché
- Présence de plusieurs petits producteurs dans la même zone
- Accord pour travailler en groupement
- Absence de culture intensive dans la zone
- Entretien de culture de façon 100% naturelle
- Conformité et accord pour travailler en Biologique et en équitable Fair For Life
Dans ce groupe de 53 familles, il y a des personnages singuliers, à l’image de Rose Mandop, qui nous a marqué par son dynamisme et sa ténacité, en plus de sa volonté affirmée de travailler en culture Bio et Equitable.
Rose est mère célibataire, avec un enfant de 6 ans. Elle a 5 parcelles se trouvant en zone montagneuse sur une distance de 45 km, et a de réelles difficultés pour récolter les bananes qu’elle nous vend. Cela fait malgré tout 6 ans qu’elle cultive ses bananes, pour les vendre au marché villageois et subvenir aux besoins de son enfant, et aux siens bien entendu. Depuis notre partenariat, Rose a pu augmenter ses revenus, travaille plus facilement, et le Fonds de Développement lui apporte des aides supplémentaires pour son enfant et la récolte de ses cultures.
Nous pouvons aussi citer Kassa Samba, le plus âgé d'un autre groupement de petits producteurs, qui a commencé à cultiver de la banane avec ses fils il y a plusieurs années. En 2018, il a d’abord convaincu plusieurs autres membres de sa famille, puis 9 autres familles en 2019, d’intégrer le projet afin d’apporter des revenus réguliers et plus importants à leur communauté grâce à la vente de produits Bio mais aussi grâce aux bénéfices des actions sociales menées via le Fonds de Développement. Ils constituent maintenant un des plus important groupement de producteurs bio et équitable du Cameroun.
Le Fonds de Développement, un « bonus » indispensable
Le Fonds de Développement, généré par les fruits des producteurs et le travail des employés des unités de transformation, leur permet de réaliser les actions sociales choisies, en fonction du montant généré.
En effet, en plus des revenus plus élevés des bénéficiaires de la filière, des dépenses d’infrastructures et d’actions sociales plus larges sont à mener en parallèle, et à financer.
Parmi les actions les plus plébiscitées, on peut lister pour exemple :
- Les fournitures et matériels scolaires
- Les bourses scolaires
- La construction et l'équipement de cases santé (maisons médicales) ou dispensaires
- La construction de puits d’eau et la mise en place de pompes à eau
- L’achat de superficies agricoles
- L’achat de matériels agricoles
- L'achat de véhicules
- La construction de cases d’habitation pour les enseignants
- La construction d’espaces de stockage à disposition des bénéficiaires
- La construction de tronçons de route